Cyclisme : victorieux de Milan-San Remo, le Montluçonais Julian Alaphilippe décroche son premier “monument”
Les larmes du Montluçonnais Julian Alaphilippe après avoir remporté son premier “monument” à Milan Sanremo
Les larmes du Montluçonnais Julian Alaphilippe après avoir remporté son premier “monument” à Milan Sanremo • © Marco BERTORELLO / AFP
Écrit par R.B. avec AFP
Publié le 23/03/2019 à 18h05 Mis à jour le 11/06/2020 à 13h30
France3 Régions sur Facebook (Nouvelle fenêtre)
France3 Régions sur whatsapp (Nouvelle fenêtre)
copier le lien
Son premier “monument” ! Le Montluçonnais Julian Alaphilippe (Deceuninck) a remporté samedi 23 mars la 110e édition de Milan-San Remo, la première grande classique de la saison.
L’essentiel du jour : notre sélection exclusive
Chaque jour, notre rédaction vous réserve le meilleur de l’info régionale. Une sélection rien que pour vous, pour rester en lien avec vos régions.
votre adresse e-mail
s’inscrire
France Télévisions utilise votre adresse e-mail afin de vous envoyer la newsletter “L’essentiel du jour : notre sélection exclusive”. Vous pouvez vous désinscrire à tout moment via le lien en bas de cette newsletter. Notre politique de confidentialité
Julien Alaphilippe (26 ans, originaire de Montluçon dans l’Allier) a réglé au sprint un petit groupe en conclusion des 291 kilomètres de la plus longue classique de l’année, Milan-San Remo, ensoleillée de bout en bout.
Sur la ligne, Alaphilippe a devancé le Belge Oliver Naesen, le Polonais Michal Kwiatkowski et le Slovaque Peter Sagan. En 2017, le Montluçonnais avait joué la victoire sur la Via Roma, l’arrivée mythique de la Primavera. Mais il s’était alors incliné derrière Kwiatkowski et Sagan. Deux ans plus tard, le puncheur a pris une autre dimension. Il a transformé les places d’honneur en victoires pour gagner notamment l’an passé deux étapes du Tour
de France, décrocher le maillot de meilleur grimpeur, et se faire un palmarès dans les classiques (Flèche Wallonne, Clasica San Sebastian).
Il lui restait à gagner une très grande course, l’un des cinq monuments du cyclisme. Favori au départ de Milan, il a justifié son statut au terme de cette journée maîtrisée par son équipe Deceuninck, la numéro un des classiques. “J’étais protégé, l’équipe avait entièrement confiance en moi”, a déclaré l’Auvergnat. “On a durci la course. Au sprint, je pensais surtout à ne pas faire d’erreur”.
Dans le sprint, Alaphilippe a déboîté du sillage du Slovène Matej Mohoric, avant les 200 derniers mètres. “Quand j’ai vu Mohoric partir, je me suis dit c’est maintenant ou jamais”, a raconté le vainqueur de la “classicissima” qui a pu lever les bras avant d
e franchir la ligne.
Leave a Reply