Julian Alaphilippe, double champion du monde de cyclisme sur route, poursuit sa reconversion avec talent : il devient officiellement manager professionnel au sein de l’équipe Soudal–Quick-Step après avoir accepté une proposition de contrat sur mesure. Cet engagement marque un tournant majeur dans sa carrière, alors qu’il abandonne peu à peu le peloton pour relever un défi dirigiste ambitieux.
À 31 ans, Alaphilippe a cultivé une réputation de coureur audacieux et explosif. Sa carrière, riche de victoires prestigieuses – étapes sur le Tour de France, championnats du monde –, lui a forgé une expérience stratégique dont profitera dorénavant Soudal–Quick-Step. Dans son nouveau rôle, il travaillera aux côtés de l’encadrement existant, notamment le directeur sportif Patrick Lefevere, pour superviser les aspects sportifs : sélection des coureurs, préparation des objectifs, gestion des courses et mentorat des jeunes talents.
Ce rôle de manager n’est pas seulement un poste honorifique. Selon un porte-parole de l’équipe, sa mission comprendra l’élaboration des programmes d’entraînement, l’analyse des parcours, la gestion du moral et la coordination avec les soigneurs et physiothérapeutes. En s’appuyant sur son vécu et ses compétences en psychologie de la performance, Alaphilippe abordera cette nouvelle fonction avec sérieux.
La signature du contrat a eu lieu ce mois-ci, pour une durée initiale de deux ans. Julian conservera un pied dans les pelotons élites – il est possible qu’il dispute quelques courses en tant que coureur-mentor – mais son temps de présence active sur les vélos sera très réduit. Il se consacrera principalement à sa mission managériale, dans laquelle il se définit comme un “nouvel architecte de la victoire”.
Cette transition reflète une évolution naturelle pour un champion soucieux de transmettre et d’innover. Les observateurs saluent ce choix, estimant que son expérience sur les routes constitue un véritable atout stratégique pour Soudal–Quick-Step.
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